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Georges Clemenceau, l'écrivain

Le bureau de Georges Clemenceau

Georges Clemenceau était un homme de lettres : journaliste, écrivain...

Articles, discours et littérature

C’est par le journalisme que Georges Clemenceau accomplit son travail d’écriture. 

En 1880, il fonde le journal La Justice. Il dira en 1893 : « J’ai fondé un journal pour servir la politique des réformes. » Difficultés financières, scandale de Panamá, échec électoral de Clemenceau en 1893 entraineront la disparition de ce quotidien en 1897. 

Il collabore au journal La Dépêche du Midi à partir de 1894. Il sera éditorialiste à L’Aurore et à l’hebdomadaire Le Bloc. Il crée à nouveau un journal en 1913, L’homme libre, qui deviendra L’homme enchaîné en 1914.

En 1895, Clemenceau publie La Mêlée sociale, un recueil d’articles sur le peuple et ses conditions d’existence, la lutte sociale et la violence qu’elle peut entraîner.

Avec la parution du Grand Pan en 1896, Clemenceau, par l’évocation du mythe de Pan, relate le choc des civilisations grecque et romaine. Il décrit pour finir la puissance émancipatrice de la République.

En 1898, il écrit son premier et dernier roman Les plus forts sur fond de rivalités entre deux hommes autour de l’éducation d’une jeune fille de bonne famille, dont l’un est le père légal et l’autre, le père naturel. Dans cet ouvrage, Clemenceau s’oppose au mariage de convention qui est le plus courant à l’époque. Georges Clemenceau écrit même une pièce de théâtre en 1901 : Le voile du bonheur.

À la fin de sa vie, le Tigre va publier plusieurs ouvrages. En 1926, paraît Démosthène. Cet ouvrage fait suite à une commande de Marguerite Baldensperger, éditrice à la Librairie Plon. Ce qui devait être une biographie pour les jeunes, Clemenceau le transforme en un manuel de science politique et de ses convictions républicaines.

Au soir de la pensée, paru en 1927, est interprété comme le testament philosophique du « Père La Victoire ». Cet ouvrage est avant tout une vaste entreprise intellectuelle du Tigre. Il y est philosophe, astronome, physicien, biologiste, historien, théologien, politologue et psychologue.

En 1928, Georges Clemenceau rend hommage à son ami de toujours Claude Monet avec la parution de Claude Monet, les Nymphéas.

Le dernier ouvrage de Georges Clemenceau paraît à titre posthume en 1930 : Grandeurs et misères d’une victoire peut être vu comme un testament politique dans lequel le Père la Victoire répond point par point à l’ouvrage Mémorial de Foch, confidences posthumes du maréchal critiquant Clemenceau dans sa négociation de la paix.

Bureau de Georges Clemenceau
Bureau de Georges Clemenceau

© Centre des monuments nationaux - Sébastien Arnault

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Dessin représentant Clemenceau en tigre