Incontournable
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Georges Clemenceau a donné plusieurs noms à sa maison de vacances : château horizontal, bicoque...
La bicoque de Georges Clemenceau
Une maison tout confort
La maison est composée d’une cuisine-salle à manger, de deux chambres d’amis et d’une chambre bureau, le tout desservi par un couloir bibliothèque.
Georges Clemenceau apporte quelques modifications dans la maison, faisant ajouter un salon d’été et un kiosque. Et même un garage !
Il fait aussi installer l’eau courante, des toilettes, une sonnette pour appeler les domestiques et l’électricité en 1926.
Et pour la déco : de nombreux souvenirs de voyage du monde entier, des livres et des meubles !
© Centre des monuments nationaux - Sébastien Arnault
Une maison et des collections
Un lieu de mémoire préservé
Le 30 septembre 1929, Georges Clemenceau, malade, quitte Saint-Vincent-sur-Jard et s’apprête à passer l’hiver dans son appartement parisien.
Le 24 novembre, à Paris comme en Vendée, les pendules sont arrêtées à 1h45 du matin, heure de sa mort. Ses proches, aidés par les domestiques, réorganisent le lieu racheté par l’État en 1931. Selon le souhait de la famille, la maison devient un lieu de mémoire dédié à leur père. Certains des objets et mobiliers, restés sur place, sont déplacés afin d’aménager un parcours de visite.
Au fil des années, les collections sont fragilisées. Certaines d’entre elles sont entreposées dans les réserves. Les tempêtes de 1999 et 2010 font prendre conscience de la vulnérabilité des éléments présents dans la maison. Des restaurateurs de mobilier, céramiques et métaux s’activent autour des objets, sur place ou dans leurs ateliers. Ainsi, la peau de tigre, présentée sur le lit de Clemenceau, est délicatement déposée dans une boite à destination de son lieu de restauration. Sur place, les cadres des miroirs sont redorés, les cuivres dépoussiérés.
En 2017, à l'occasion des commémorations autour du centenaire de la Grande Guerre, le lieu retrouve son authenticité. Des photographies prises du vivant de Clemenceau et un inventaire de 1936 servent de référence. La maison est réaménagée au plus près de la conception voulue par Clemenceau : la peau de tigre est installée sur le tapis du salon d’été ; les théières chinoises et diverses céramiques retrouvent leur place sur les étagères ; le salon d’été est réagencé.
© Centre des monuments nationaux - Sébastien Arnault
